Accouche une chanson, on m’a dit
Chanson multi-langue schizo
London- me alone there, no à Toulouse
Para eus.
Chanson non, poésie singée
Abstraitement concrète
Là où tout est tu, agonisant comme mes poumons
S’est fait écrire mon ode au printemps et son heure d’été
L’heure- du- vide commence
Sans permisso
L’envahissante heure- du- vide commence toujours à la même heure
Comment remplissons nous-t-elle si elle est déjà pleine
Mettons de la poésie abstraitement-concrète
Etouffée par les silences cycliques
Poésiemorte-heureduvide-silence
Silence-heureduvide-poésiemorte
Dans moi tout est silence sinistré
Poésie sinistré dans le je du silence
Qui circule et comble
Les heures mortes étouffées
Silence à deux, à un
Silence toujours silence
Dans mon je frénétique
Dans ma syntaxe dyslexique
Dans mes phrases atones
Dans mes mots surds-timides-fatigants
Incrustés de peur
La peur- du- vide arrive et est là
Me regarde et va toujours y être
Peur pleine de poids et de puissance
Peur permanente de ce qui est là
Dans le moi qui n’est pas transformé
Qui ne se contrôle pas
L’heure-du-vide brasse m’embrasse et me tiens compagnie
Elle s’endort l’hiver
Le soleil la réveille
Elle me rend poussière infime
Femme-peur-doute-flammeéteinte
L’heure-du-vide me rend plus seule à chaque vide.
(luana azzolin) avril 2010
Nenhum comentário:
Postar um comentário